Votre consultation chez le Dr. Soukaina Boussena
Un aperçu des étapes clés d’un rendez-vous ophtalmologique dans notre cabinet : entretiens, examens de la vision et contrôle complet de votre santé oculaire.
La consultation ophtalmologique commence par un interrogatoire à la recherche d’antécédents médicaux ophtalmologiques et généraux personnels et familiaux.
La consultation se poursuit par la prise de la réfraction oculaire et la mesure de l’acuité visuelle de loin et de près.
Le médecin examine ensuite les détails de l’œil à l’aide d’une lampe à fente.
Ensuite, la mesure de la pression intraoculaire est réalisée à l’aide d’un tonomètre à air pulsé.
Le médecin examine à la fin le fond d’œil à la recherche de pathologies rétiniennes ou du nerf optique.
L’examen ophtalmologique des enfants doit se faire même en l’absence de signes d’appel d’une manière systématique dès la naissance, vers 9 mois, à 2 ans puis à 6 ans.
Ou s’il y’a un facteur de risque de troubles visuels comme en cas de prématurité, d’antécédents familiaux de strabisme ou à chaque fois qu’il y a des signes d’alarme : un œil qui louche un nystagmus une lueur pupillaire anormale un larmoiement chronique une paupière qui tombe un enfant qui se frotte les yeux ou un œil rouge.
Réponses à vos questions fréquentes
Explorez ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées sur l’ophtalmologie et la santé oculaire.
Je suis intéressé par une chirurgie de la cataracte. Que dois-je faire ?
Une fois l’indication opératoire posée, il faut réaliser une biométrie pour calculer la puissance optique de l’implant, qui sera posé après extraction du cristallin. La biométrie consiste en la mesure de la longueur de l’œil, de la puissance optique de la cornée et, parfois, d’autres paramètres selon les formules biométriques utilisées. Un bilan anesthésique doit également être effectué. Une cataracte peut cacher une autre pathologie au sens propre quand elle est très évoluée et gêne l’examen de la rétine (fond d’œil). La cataracte peut être accompagnée d’autres pathologies oculaires, comme la DMLA, le glaucome, etc. Un des objectifs de la consultation ophtalmologique préopératoire est de rechercher d’éventuelles pathologies associées.
Sauf avis contraire, tous les médicaments doivent être pris comme d’habitude, y compris le matin même de l’opération. Pour les femmes, il faut éviter de se maquiller les yeux le matin de l’opération. Si vous constatez une rougeur anormale des yeux ou une modification de votre état de santé dans les jours qui précèdent l’intervention, il faut avertir votre ophtalmologue ou votre médecin traitant. Il est conseillé, par ailleurs, de se faire accompagner par une personne de votre entourage le jour de l’opération, en vue de conduire votre véhicule au retour (sinon, vous pouvez prendre un taxi).
Non, car elle est effectuée sous anesthésie locale par collyre (anesthésie topique), parfois complétée par une injection dans la paupière inférieure (anesthésie péri bulbaire). En dehors de cas très particuliers (enfants…) on ne pratique plus d’anesthésie générale pour la chirurgie de la cataracte. Les patients particulièrement anxieux ou pusillanimes bénéficient parfois de l’administration d’une prémédication, par injection intraveineuse d’un produit « relaxant ».
Bien qu’elle soit parfaitement standardisée et suivie d’excellents résultats, l’opération de la cataracte n’échappe pas à la règle générale selon laquelle il n’existe pas de chirurgie sans risque. Il n’est donc pas possible à votre ophtalmologiste de garantir formellement le succès de l’intervention. Les complications sévères de l’opération de la cataracte sont cependant très rares.
L’opération se déroule généralement sous anesthésie locale. Vous êtes allongé(e), et le chirurgien pratique, sous microscope, une minuscule incision (environ 3 mm ou moins) pour laisser passer une sonde à ultrasons. Cette sonde fragmente le centre (noyau) du cristallin. Il reste alors à l’aspirer. En règle générale, l’enveloppe du cristallin (ou capsule) est conservée, et on y insère l’implant.